Chères et chers ami·e·s
Qui roule la pierre du tombeau vaincu ?
« Il t´en faut un dans ce monde, qui pleure et rit avec toi
quelqu´un qui te soutient sans faillir, qui fait de tes problèmes les siens
Il t´en faut un.
Quelqu´un qui te prenne dans ses bras, quand l´espoir s´effondre
quelqu´un qui accorde les cordes.
Il t´en faut un comme lumière. »
Ce poème cité dans le culte de ce Vendredi Saint se prête bien pour un échec, pour des ténèbres, ou pour le temps de deuil. Il se prête pour la tristesse du Vendredi Saint quand tout paraît être perdu pour les disciples de Jésus. Il se prête pour ces temps quand on se demande : « Qui nous roulera la pierre loin de l’entrée du sépulcre ? » (Marc 16,3)
Cette pierre qui nous empêche tellement de vivre car il s’agit d’un lourd poids dans notre cœur plein du chagrin, du désespoir et de l’inanité. Évidemment, projet raté.
Mais heureusement, ce beau poème ne se prête pas seulement pour de tels jours assombris et tristes. Au contraire ! C’est un poème prometteur avec un brin d’espérance. Au sein de ses paroles on sent déjà Pâques venir. Car il en nous promet UN qui roule la pierre du tombeau vaincu.
A Pâques c’est Dieu même qui prévaut sur la mort et sur toutes nos larmes pleurées car il a réveillé son fils Jésus Christ comme premier d’entre les morts en lui rendant une nouvelle vie dans son règne.
Par cette bonne nouvelle nous aussi nous sommes victorieux de toutes les morts dans notre vie, même la dernière.
Alors, chères sœurs et chers frères chantons à pleine gorge et de grand cœur en mêlant nos voix au concert pascal : « A toi la gloire, O Ressuscité. A toi la victoire pour l’éternité. »
Pour cette bonne nouvelle nous vous souhaitons à tous et toutes de Joyeuses Pâques.