Chères et chers ami·e·s
Un peu d’hébreu !
Vous connaissez le mot Amen qui exprime la confiance en Dieu. Vous connaissez peut-être aussi le mot Alléluia, c’est un cri de joie qui nous invite à célébrer Dieu, à chanter pour lui, et à lui dire notre enthousiasme pour ce qu’il a fait et pour ce qu’il nous offre.
Alléluia est peut-être le plus connu des mots hébreux car il est présent dans des dizaines de paroles de musiciens bien connues : bien sûr avec Bach, Hændel et d’autres musiciens classiques, mais aussi dans les Beatles, Bob Marley, U2, Leonard Cohen, Jeff Buckley, Brassens… Et, dans la variété avec Nougaro, Mylène Farmer, Geri Halliwell, Damien Saez…
D’origine hébraïque, cette exclamation signifie littéralement « louez le Seigneur » (hallelou-Yah, du verbe hâlal, « louer », et Yah, la formule abrégée du Tétragramme). On la retrouve dans les psaumes chantés lors des liturgies des grandes fêtes juives, en particulier la Pâque.
Alléluia peut se traduire par « Chantez les louanges de l’Éternel. » C’est une bonne idée de le faire afin de remercier Dieu pour ce qui est beau dans notre vie, mais aussi pour s’ouvrir à ce qu’il désire nous offrir comme forces nouvelles et comme bonnes idées. C’est une bonne idée de s’inviter mutuellement à cette joie exprimée, à ne pas se réjouir seulement seul pour son petit bonheur à soi.
Et si l’on doute de l’existence de Dieu ? Et bien, on peut quand même vivre l’Alléluia en se réjouissant d’abord de ce qui existe de bon et de beau dans l’univers, de chercher ce qui a pu être la source de cette beauté, et de chanter alors les louanges de l’origine de la vie dans ce qu’elle a de meilleur.
Mais l’Alléluia n’est pas seulement une prière adressée à Dieu, c’est un cri, un appel lancé vers les autres personnes pour leur proposer de chanter les louanges de Dieu, l’Alléluia n’est donc pas une louange solitaire, mais un bonheur que l’on a envie d’offrir. Et cela crée un corps avec les autres humains.