Chères et chers ami·e·s
Romantisme et musique chez George Sand
« Je pleure une morte, et je salue une immortelle. Je l’ai aimée, je l’ai admirée, je l’ai vénérée. (…). Je la félicite parce que ce qu’elle a fait est grand et je la remercie parce que ce qu’elle a fait est bon. (…) Ces hautes figures disparaissent, mais ne s’évanouissent pas. Loin de là ; on pourrait presque dire qu’elles se réalisent. En devenant invisibles sous une forme, elles deviennent visibles sous l’autre. Transfiguration sublime. La forme humaine est une occultation. Elle masque le vrai visage divin qui est l’idée. George Sand était une idée ; elle est hors de la chair, la voilà libre ; elle est morte, la voilà vivante. (…) George Sand meurt, mais elle nous lègue le droit de la femme puisant son évidence dans le génie de la femme. » écrit Victor Hugo en éloge funèbre.
George Sand recevait dans sa demeure de Nohant dans le Berry, au siècle du romantisme, des femmes et des hommes illustres, ses amis, la fine fleur artistique et culturelle de l’époque : les écrivains Gustave Flaubert, Alexandre Dumas fils, Honoré de Balzac qui juge que « La mare au diable » est un chef d’œuvre, Théophile Gautier, Marie d’Agoult, Ivan Tourgueniev, le peintre Eugène Delacroix, les musiciens compositeurs Frédéric Chopin et Frantz Liszt …
Travailler et travailler encore était le leitmotiv de George Sand mais par-dessus tout, elle honorait cette chose sainte et sacrée qu’on appelle l’amitié. « Vive la vie d’artiste ! » s’écrie-t-elle, « notre devise est liberté ». Pour distraire Chopin qui crée à Nohant la majorité de ses œuvres significatives mais qui regrette parfois les salons de la capitale, elle lance des invitations. Elle demande à Camille Pleyel de lui envoyer dans le plus grand secret un piano à queue. Liszt en profite aussi et passe des journées entières à composer.
L’Entraide a réussi la gageure de réunir sur un même plateau des talents issus des 2 lieux et 4 associations de notre Église pour faire vivre une journée à Nohant, fictive mais basée sur des faits réels et historiques, dans des costumes d’époque et la musique qui s’y jouait.
Rendez-vous ce samedi 27 avril à 20h30 et ce dimanche 28 avril à 17h au Centre 72- 72 rue Victor Hugo à Bois Colombes pour partager l’ambiance du salon de Nohant.
Spectacle Romantisme et musique chez George Sand