En ce weekend du 8 mai, nous célébrons les 80 ans de la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie et la fin de la guerre de 1939-1945. C’est une fête de la paix, mais après la mort de 60 millions de personnes.
Comment garder la paix aujourd’hui sans passer par la guerre ? Dans notre pays, la peur de la guerre est dans les esprits, entretenue par les politiques, le secteur « militaro-industriel » et amplifiée par les médias et réseaux sociaux.
Pour avoir la paix, faut-il vraiment préparer la guerre ? Ne faut-il pas aussi et surtout -et urgemment- préparer la paix en développant la culture de la paix, l’éducation à la paix, la connaissance des combattant.e.s de la paix…
La vérité de la vie humaine, nous dit Dieu, c’est d’aimer car nous sommes aimé.e.s. Cet amour reçu est le fondement d’une paix durable avec nous-même et avec les autres. Nous sommes appelé.e.s en tant que chrétien.ne.s à résister à l’esprit de violence et d’avidité en nous armant spirituellement et collectivement.
Ces armes, ce sont l’ancrage fidèle dans la prière, l’encouragement communautaire et le choix d’actes qui en découlent : créer du lien, de la convivialité, apporter de l’écoute, du soin, de l’espérance, de la justice… Ces actes, s’ils ne font pas la une des médias, font vivre, jour après jour, une culture de non-violence, de justice, de fraternité.
Où que vous soyez ce weekend, que ces commémorations historiques soient pour vous l’occasion de fêter la paix, non plus comme une issue de la guerre mais comme son antidote !