Selon L’OMS, en 1952, la santé est un état de complet bien-être physique, mental, social et spirituel et ne consiste pas à une absence d’infirmité.
Elle intègre l’alimentation, l’activité physique, l’équilibre émotionnel, le sommeil et l’environnement.
La santé publique est la science et l’art de prévenir les maladies, de prolonger la vie et d’améliorer la santé et la vitalité mentale et physique des individus, de soulager les maladies, blessures ou infirmités.
Elle fait appel à un ensemble de disciplines variées et complémentaires : la médecine épidémiologique, sociale et économique et intègre diverses notions telles que l’environnement, l’histoire, la culture.
Le système de santé s’articule autour de six piliers étroitement liés : la prestation de services, les personnels de la santé, l’information, les produits, le financement, et la gouvernance.
Selon les cultures et les époques, la vision de l’homme est différente et va entraîner des médecines très différentes. La médecine occidentale considère l’homme comme une machine biologique et va donc la réparer comme telle selon la loi : une cause donne un effet. En Orient, le monde et l’homme sont un tout en interaction et en changement permanent. La médecine est la connaissance de l’élan vital et sera holistique. Être en pleine santé c’est manifester la Vie dans sa globalité, physique, émotionnelle, spirituelle, laisser le souffle de vie nous animer harmonieusement en retrouvant la place de l’humain en lien avec ceux qui l’entourent et son environnement.
La santé, c’est TOUT, un tout oeuvrant à la réconciliation des « éco-médecines » avec la médecine conventionnelle, pour une santé intégrative.
La médecine peut-elle devenir un ART pour redonner les clés de la beauté de l’Homme ? Le médecin partagera sa connaissance avec son patient, qui deviendra acteur de sa guérison pour naître à lui-même.
Marie-Noël Lasserre
médecin généraliste